Peinture sans COV : est-elle toujours saine et écologique ?

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Les peintures dites sans COV sont souvent assimilées à des peintures écologiques et saines. Toutefois, “sans COV” n’est pas suffisant pour garantir un air sain, et une peinture sans COV n’est pas forcément naturelle. En tant que consommateur, il peut s’avérer difficile de s’y retrouver. En tant que marque qui propose des peintures à la fois respectueuses de la planète et de l’humain, on a eu envie de vous offrir des réponses concrètes pour vous aider à en choisir une bonne pour vous, votre famille et pour la nature.

        ●        Les COV (composés organiques volatils) sont des produits chimiques nocifs pour la santé et l'environnement.

        ●        Les peintures sans COV sont considérées comme plus saines car elles ne libèrent pas de composés dangereux dans l'air..

        ●        Cependant, la qualité écologique d'une peinture sans COV dépend également de sa composition et de son impact sur l'environnement.

        ●        Il est donc important de vérifier la composition complète d'une peinture avant de la choisir, pour s'assurer qu'elle est saine et respectueuse de l'environnement.

Peinture “sans COV” et sans danger pour la santé

Les composés organiques volatils (COV)

Les composés organiques volatils (aussi appelés COV) sont des gaz et des vapeurs qui peuvent avoir un impact sur notre santé : irritations, vertiges, fatigues… Certains, comme le formaldéhyde, sont reconnus cancérogènes. Si les émissions sont les plus fortes dans les jours et semaines qui suivent la pose, les peintures peuvent continuer à en émettre pendant des mois après leur application.

On distingue les COV contenus dans une peinture de ceux émis après la pose.

Pour le premier, le seuil est limité à 30g/L par la réglementation française et la quantité exacte est précisée par chaque marque au dos du pot.

Pour le second, c’est la note allant de A+ à C indiqué sur chaque pot de peinture qui renseigne sur le taux d’émissions de la peinture dans l’air intérieur 28 jours après sa pose. La note A+ est attribuée aux peintures qui émettent moins de 1 000 µg/m³. 

La différence est importante puisqu’une peinture dite “sans COV” ou avec une quantité faible de COV n’est pas forcément une peinture sans émissions dans l’air intérieur. Une peinture sans solvant et sans COV peut contenir des co-solvants et libérer des combinés chimiques sur des mois, une fois appliquée.

Une peinture qui n’émet pas de COV ne contient, ni plastifiants, ni co-solvants. Les peintures Pure & Paint contiennent au maximum 0.5g/l de COV.

Les composés organiques volatils (COV) dans la peinture

Faible émission en COV : les labels

Des associations de consommateurs questionnent le cadre légal d’attribution de la note A+. Ils trouvent le seuil insuffisant pour garantir un air sans danger pour la santé.

Des labels plus exigeants que la réglementation permettent d’identifier des peintures plus saines. Par exemple, le label Ange Bleu exclut tout composant considérer comme dangereux ainsi que les biocides. Ecocert interdit des métaux lourds, les nanoparticules, et fixe une teneur maximale en composés organiques volatils (COV) de 3 g/L. Nature Plus limite la présence de métaux lourds et de formaldéhyde.

Toutefois, toutes les peintures avec une faible teneur en COV ne peuvent pas se permettre, financièrement notamment, d’obtenir un de ces labels. En tant que consommateur, vous pouvez vous fier à ces deux critères : une peinture A+ et un taux de COV inférieur ou égal à 1g/L.

Faible émission en COV : les labels

Appellation “sans COV”

Si certaines peintures se targuent d’être “sans COV”, il faut savoir que toutes les peintures contiennent des COV. 

Rappelons qu’une peinture “sans COV” peut contenir des co-solvants, des métaux lourds qui eux aussi auront un impact sur la qualité de l’air intérieur. Ainsi la mention “sans COV” n’est pas forcément gage d’une faible émission en COV.

À noter que les enfants sont d’autant plus sensibles aux COV et autres polluants de l’air intérieur. Dans la chambre d’un bébé, il est indispensable de privilégier une peinture très faiblement émettrice en COV.

Appellation “sans COV”

Peinture “sans COV” et respectueuse de l’environnement

Peinture écologique : kesako ?

Pour dire qu’une peinture est écologique, il faut que son impact environnemental tout au long des différentes étapes de son cycle de vie soient le plus petit possible. Cela concerne tout autant la provenance et l’extraction de ses matières premières, son mode de transformation, son transport, ou encore sa fin de vie. On peut dire qu’une peinture est respectueuse de la nature quand elle est composée des ressources les plus locales et renouvelables possibles, avec de l’eau pour solvant, qu’elle est fabriquée en France et biodégradable (partiellement au moins), ce dernier critère étant encore impossible d’un point de vue technique aujourd’hui. 

Peinture “sans COV” et respectueuse de l’environnement

Les peintures acryliques sans COV

Les peintures acryliques sont fabriquées à partir de résine acrylique issue du pétrole.

Parmi les peintures acryliques, on peut distinguer deux types de composition : les solvantées et celles à base d’eau. Elles ont en commun une résine pétrochimique et des ingrédients de coloration, c’est seulement la nature du solvant qui change.

Certaines peintures à base de ressources fossiles parviennent désormais à proposer des produits avec une teneur faible en COV. Toutefois, les peintures acryliques solvantées ou acryliques à base d’eau ne constituent pas une alternative éco-responsable.

Peintures acryliques sans COV

Les peintures biosourcées sans COV

Les peintures biosourcée, telle Pure & Paint, sont fabriquées à partir de résine d’origine minérale ou végétale. C’est la provenance de cette résine qui les différencie des peintures pétrolières. 

D’après les FDES (fiches environnementales des produits de construction), les peintures biosourcées ont une énergie grise 50% moins importante qu’une peinture acrylique solvantée et un impact carbone 30% inférieur à celui d’une peinture biosourcée. L’eau consommée peut être égale ou un peu supérieure, mais d’une manière générale leur impact environnemental est moins important. Je ne peux pas me prononcer sur la question, nous n’avons pas d’info réelle à date. Mais effectivement le bilan carbone d’une peinture biosourcé présent un moindre impact que celui d’une peinture acrylique.

En résumé, il convient de distinguer 3 éléments clés d’une peinture : la quantité de COV qui rentre dans sa composition, la quantité de COV émis, et la facette éco-responsable de la peinture en elle-même. Le combo parfait réside évidemment dans le choix d’une peinture qui respecte la planète, qui respecte la santé des habitants, et “sans COV”.

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